Les abris de prairie sont une alternative intéressante pour les propriétaires de chevaux qui préfèrent laisser leurs animaux gambader à leur aise en toute saison. Lorsque le temps se montre capricieux, les chevaux peuvent alors s’abriter dès qu’ils le veulent dans leur refuge. Ces espaces ont d’ailleurs l’avantage de représenter moins d’investissement et d’entretien qu’une écurie.

À défaut de posséder une écurie bien isolée, il est important de prévoir un abri pour son cheval afin qu’il puisse surmonter les froids hivernaux et les intempéries (chaleur intense, vents violents, pluie, grêle). En conséquence, cet abri doit répondre à certains critères d’aménagements afin d’être suffisamment confortable et de résister à l’humidité.

Conseils pour isoler correctement son abri

Les abris pour chevaux suivent un modèle de construction trilatéral et doivent nécessairement être exposés du côté sud ou est. Par construction trilatérale, il faut comprendre que le refuge se ferme sur trois côtés, la quatrième face reste alors ouverte pour permettre aux chevaux d’aller et venir librement, au gré des conditions météo. En termes d’espace, notez que la superficie idéale d’un abri (protégeant un seul cheval) doit varier entre 8 et 10 mètres carrés.

Abri pour cheval

Pour vos murs ou façades, il est recommandé de privilégier des matériaux tels que le bois ou la brique. Excellent isolant thermique, le bois est bien connu pour maintenir les températures ambiantes. De son côté, la brique a l’avantage d’absorber l’humidité.

En dernière position, il faut attacher une importance particulière à l’aménagement du sol. En effet, il faut prendre des dispositions pour éviter qu’il ne se transforme en terrain boueux après les passages répétés des sabots par temps de pluie ou qu’il ne soit fortement humidifié par l’urine. Parmi les nombreuses solutions qui existent, deux sont véritablement efficaces. La première consiste à reproduire un aménagement de type écurie. Il s’agit donc d’installer un tapis en caoutchouc recouvert par des copeaux de bois (dont le rôle sera de retenir l’humidité), eux-mêmes recouverts par plusieurs centimètres de paille. L’autre idée sera de couvrir le sol avec du sable de carrière retenu par des planches de coffrage en bois afin d’éviter que le sable ne se propage dans toute la prairie.

Dans tous les cas, n’envisagez pas de cimenter le sol. Bien que pratique pour l’entretien, une base cimentée s’avère particulièrement vulnérable à l’humidité et crée des sensations désagréables dans les pattes des jeunes poulains qui commencent à se tenir debout.

Abri sans humidité

Comprendre les besoins en chaleur de son cheval par temps humide

L’humidité est à craindre aussi bien les jours de pluie qu’en hiver, car ce phénomène enclenche des pertes de chaleur importantes chez l’animal. Il faut néanmoins savoir intervenir dans des circonstances bien précises pour ne pas nuire au processus de thermorégulation de ce dernier. Par temps de pluie, le cheval pourra se sécher dans du sable ou de la terre sèche. Pendant l’hiver, il sera en revanche inutile d’essayer de le réchauffer avec une couverture, car cela risquerait d’aplatir ses poils courts et longs censés réguler sa température. Notez que ses poils courts ont une fonction isolante pour le protéger contre le froid, tandis que ses poils longs, visibles à la surface, le protègent contre l’humidité (ils jouent le rôle d’imperméable).

Lui poser une couverture peut s’avérer nécessaire à une seule condition, lorsque vous vous arrêtez au cours d’une promenade pour diverses raisons, car sachez qu’il ne doit pas être exposé directement au froid après avoir transpiré.

En dehors de ce cas de figure, un cheval bien en chair à l’automne supportera sans difficultés les basses températures hivernales à partir du moment où il peut manger et marcher suffisamment pour se réchauffer.

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